Loana arrive

Sam passait justement par la ( ) au moment où il entendit les sanglots de la petite Loana...

Il s'immobilisa et tourna son visage pour l'appercevoir assise par terre, seule...
Il avait soudain envie de vomir... ce n'était pas elle mais plutôt l'image de lui-même qu'elle projetait, lorsqu'il avait son âge...

Toujours seul... rejeté... incompris... pauvre petite...

Il s'approcha alors, mal à l'aise puis dit doucement...

'' Tu veux un suçon ? J'en ai justement un dans ma poche... pourquoi tu pleures ? Tu as perdu quelque chose ? Tu veux que je t'aide à le retrouver ? ''

Il s'agita,, encore plus mal à l'aise... mais pourquoi es ce qu'une gamine le rendait aussi nerveux ?

Sam resta silencieux puis dit, après une brève hésitation...

'' Oh... je vois... tu n'as pas à t'inquiété, je connais cet endroit mieux que personne et... et pour ce qui est des lapins... alors là... si tu veux, je peut t'en dessiner un... ques ce que tu en dis ? '', dit-il en se grattant la tête, incertain.

Comment es ce qu'un fou pouvait être gentil ?
Vraiment, la folie avait bien des visages il fallait croire...

Il jeta un coup d'oeil sur le dossier qu'elle lui tendait.
'' Tu es jolie là-dessus... tu devrais sourire plus souvent... '', dit-il en lui faisant un petit clin d'oeil.

C'était absolument ridicule ! Il discutait avec une gamine et en plus, il était gentil !
Elle avait de la chance cette jeune fille... et elle ne savais pas à quel point.

Sam lui fit un petit sourire.

'' Eh bien tu as de la chance, j'en suis justement un ! On va aller voir la directrice ensemble et après, j'irai te montrer ta nouvelle chambre... ça marche comme ça ? ''

Sam éclata de rire puis secoua la tête, amusé par sa remarque.

'' Hum... je soupçonne que oui... je n'ai pas encore de preuve mais j'ai des doutes de croire qu'effectivement, elle a le pouvoir de se transformer en animal sauvage... tu me diras ce que tu en penses. '', dit-il, en essayant de redevenir sérieux.

Il ne connaissait pas vraiment la directrice, même qu'il ne l'avait que croisé deux fois depuis un mois et ils ne s'étaient pas adressés la parole ou à peine... mais les rumeurs allaient bon train.