Malade [P.V]

(oki lol je fais attention alors^^ je peux me rendre compte que je veux de ta coupure au bras ?)

Je commence à manger d'une main ma pomme tout en jouant avec la main de Rivaul. Son bras m'entoure toujours comme pour me protéger. Je m'amuse à entrelacer nos doigts puis à caresser ses veines jusqu'à son avant bras. Puis je mange la bol de riz et finit par tout poser sur la table de nuit. J'entends alors Rivaul se remettre à tousser derrière moi. Je reviens vers lui, inquiète et m'asseois en face de lui. Sachant qu'il n'aime pas trop prendre de médicaments je le regarde en lui prenant ses deux mains dans les miennes.

"Tu veux quelque chose pour arrêter cette toux ?"

(ben si tu veux lol)

Je regarde Sara manger, sans rien dire et restant immobile, souriant doucement à son jeu avec mes doigts. C'était tellement étrange de pouvoir me retrouver comme ça, tout contre qulqu'un. Ce devait bien faire 13 ans que plus personne ne m'avait considéré réellement comme un être humain. Je viens alors poser doucement ma tête contre l'épaule de Sara...mais non pas le temps en fait. Elle a terminé de manegr et se redresse pour se mettre face à moi après cette vilaine quinte de toux. Je la regarde alors et lui souris.

"Je ne sais pas...c'est toi le médecin après tout."

Je souris, contente qu’il me fasse déjà plus confiance qu’avant puisqu’il n’a pas refusé. Je me lève et pars fouiller dans une boîte. Je sors une bouteille de sirop et un pot de crème. Je laisse le sirop sur la table et reviens sur le lit. Je pousse doucement les épaules de Rivaul pour qu’il finisse allongé. Puis je m’allonge à côté de lui une main soutenant ma tête l’autre en train d’ouvrir le pot. Je prend un peu de crème au creux de ma main et en dépose sur le haut de son torse. Puis je lui masse le thorax avec la pommade qui devrait soulager ses bronches.

« Ce médicament là ne te dérange pas ? »

Sara me pousse sur le lit et je me laisse doucement tomber sur l'oreiller. je a regarde, suivant chacun de ses mouvements et me demandant ce qu'elle pouvait bien préparé. je la voie alors revenir peu de temps après et s'allonger auprès de moi. Après un court instant, elle commence à em passer de la pommade sur le torse, et je dois dire que ça faisait du bien. uine soudain chaleur m'envahie alors qu'elle masse doucement ma peau. Je lui souris tendrement.

"non celui là ne me dérange pas."

Je souris à sa réponse en continuant quelques minutes encore puis je repose la boîte et en me retournant pour me rallonger à ses côtés je remarque une tache rouge près de son bras. Je m'approche et me rend compte qu'il saigne. Je me relève et recule de quelques pas.

"Tu saignes ?"

Je savour ces quelques minutes de plaisir, fermant les yeux pour mieux les apprécier. Après un moment elle s'arrête et j'ouvre les yeux pour la voir reposer la boîte avant de revenir près de moi. C'est alors qu'elle s'arrête net et recule même. Je me redresse, surpris par cette soudaine réaction. Est-ce qu'elle se rendait compte du monstre que j'étais ? Non elle me parle de mon bras. Je tourne la tête vers celui-ci et remarque que en effet, je saigne. Je la regarde alors et souris un peu.

"C'est pas grave, j'ai du me cogner ou resté accroché, ne t'inquiète pas."

Je n’entend pas vraiment ce que me répond Rivaul. Ou je ne l’écoute pas.. Je reste les yeux fixés sur son bras et le sang qui coule goutte à goutte. Je ne comprend pas.. Et si je l’avais coupé avec le couteau ? Et si il avait le SIDA ? Et si il mourrait de ma faute ? Et si je le voyais malade ? Et si il allait mal.. avait mal….
Tout ça à cause de moi… Je suffoquais intérieurement… Ses excès de panique m’arrivaient de plus en plus souvent.. Il suffisait que je pense en commençant ma phrase par ‘et si..’ et tout dérapais..
Je ne voyais même plus le bras de Rivaul… Je pleurais reculant toujours jusqu’à arriver contre le mur derrière moi. Les larmes salées coulaient le long de mes joues sans que je sente leur humide parcours.
J’étais partie ailleurs… déjà bien loin de cette chambre… de cette vie… de ma peur panique de faire du mal autour de moi… De faire mal aux gens que j’aime… De faire mal à Rivaul…

Je regarde Sara d'un air inquiet, elle ne semble pas m'écouter. Je me lève alors et me dirige lentement vers elle qui recule au contraire de plus en plus. Une fois près d'elle qui est à présent tombée à genoux en grande partie, je m'accroupis près d'elle et l'entoure doucement de mes bras. Je la serre contre moi et lui glisse doucement quelques baisers sur ses joues humides en la berçoant lentement.

"Ca va Sara...ne t'inquiète pas ce n'est rien. Tu n'as pas à t'inquiéter d'accord ? Fais moi confiance mon amour..."

Dans ma démence passagère je sens alors les bras de Rivaul m'entourer et j'entend sa voix. Mes larmes continues à couler..

"Je te tue.. Je suis en train de te tuer.. Ne t'approche pas de moi.. Je suis maudite.. Je fais souffrir tout ce que je touche... tout ce que j'approche.. Tu vas mourrir à cause de moi... Je vais te voir mourrir.. Ou je vais mourrir et tu vas mourrir après moi... Je t'ai coupé... Ton sang s'est mélangé au mien... Je te tue.."

Pourtant même si mes paroles disent plutôt qu'il doit s'éloigner de moi, je m'accroche désespèremment à Rivaul comme si notre vie en dépendait. Mes mains sont agripées autour de son abdomen nu et mes yeux cherchent un point d'appui. Je sens le souffle chaud de Rivaul sur mon cou. Ma terreur passée, les larmes se tarissent doucement pendant que Rivaul me couvre de baisers..

Sara s'éccroche à moi, me faisant presque mal tant elle s'agrippait à mon corps torsu nu. Je ne dis cependant rien et souffre en silence, sans même aucune grimace pour ne pas l'inquiéter plus. Je continue jusqte de la garder serrée contre moi.

"Mais non ma chérie, ne t'inquiète pas. Je ne peux pas attraper la maladie si facilement, tu n'as pas à t'inquiéter...et tu ne me tue pas Sara, au contraire...je revis grâce à toi."

Je lui souris tendrement avant d'être pris d'une nouvelle quinte de toux, plus forte encore. Je pose alors une main sur ma poitrine, précipitemment.

Heureusement pour Rivaul ses paroles et sa présence finirent par m'apaiser définitivement. Je n'étais pas loin de la crise de nerf (ce mot me fait trop rire lol). Je baissais la tête en entendant ses paroles, me sentant assez honteuse et génée d'avoir réagie si violemment. En général j'arrivais parfaitement à contrôler mes émotions... mais pas cette fois..
Je fus arracher de ma 'bétise' par une nouvelle quinte de toux de Rivaul.
Je le regarde inquiète et pose ma main sur sa poitrine moi aussi. Je parle d'ue voix un peu enrouée par les larmes mais très douce.

"Eh... ça va ? Respire fort pour arrêter de tousser... Je suis désolée de ma réaction... Ton coeur ça va ?"

Je l'observe, inquiète tout en m'excusant pour ma faiblesse nerveuse passagère. Il était bien plus malade que je ne le pensais... Mon esprit encore un peu embrouillé cherchait un moyen de guérir Rivaul.

La quinte semble ne pas vouloir finir. Apperemment, non seulement j'avais pris froid, mais j'avais réussi à aggraver la maladie au point qu'elle se transforme en une bonne bronchite...ou pire une pneumonie. Ce qui serait vraiment très mauvais pour mon coeur déjà fort affaibli. D'ailleur, la douleur que je ressens dans la poitrine me fait faire une petite grimace que je tente de contrôler pour ne aps inquiéte plus Sara. Je la regarde alors quand elle pose sa main sur mon torse et fais doucement non de la tête. J'aurais voulu lui mentir et dire que tout allait bien, mais je ne le pouvais pas, la douleur était trop forte pour que je l'ignore. La quinte se calme un peu, mais il n'en est pas de même pour la douleur, toujours présente, doublée d'un bon mal de tête.

(à mercredi je viens avant si je peux)

Dès que je vois Rivaul tourner négativement la tête, mes habitudes (ou mon instinct )de médecin reprennent le dessus et je cours entre la boîte de médicaments pour le coeur, deux coussins, la pommade, des antibiotiques et reviens enfin à Rivaul tout ça en un temps record..
Je le laisse s'allonger doucement sur les coussins, on verra après pour qu'il revienne sur le lit, et lui tend un comprimé pour le coeur avec un verre d'eau. J'ouvre aussi l'antibiotique et prépare une cuillère du médicament. Enfin après cette longue période de froncements de sourcils inquièts, je regarde Rivaul et lui caresse doucement la joue.

"ça va aller... Avale ça.. Puis prend ça et ton coeur devrait aller mieux.. ainsi que tes poumons pendant un petit moment.."

Sara pars chercher ce qu'il faut...enfin du moins je l'espère. Je ne sais plus trop quoi penser avec ce mal de tête et cette fièvre. je tousse de nouveau, une toux douloureuse à ma poitrine. Sara revient alors et m'installe comme il le faut avant de me donner ce qu'elle peut. Je prends le médicament et repose ensuite le verre d'une voix tremblante...mais en fait, c'est tout mon corps qui tremble à présent, secoué par des tremblements de froid...oui j'avais froid à présent j'étais gelé même alors que quelques instants plus tôt j'avais très chaud même. Je regarde Sara et acquiesse doucement, trop fatigué poue parler à rpésent.

Je reste près de Rivaul pendant qu'il prend les médicaments puis repars chercher une couverture et quelque chose pour la fièvre dès que je le vois trembler. Je le recouvre et lui donne à nouveau un verre d'eau et un nouveau cachet en faisant bien attention avant que le médicament ne soit pas dangereux pour son coeur. Puis je m'allonge à côté de lui ne pouvant plus faire grand chose à part le réchauffer un peu plus à la chaleur de mon corps. Maintenant il faut attendre que la fièvre tombe..

Je ferme un peu les yeux, attendant patiemment que toutes ces douleurs s'en aillent...mais si c'était possible qu'elles partent aussi vite comme d'un coup de baguette magique, on le saurait et il n'y aurait certainement plus de médecin. Mais Sara est près de mo de nouveau et me recouvre d'une couverture. Je rouvre le syeux et prends alors le deuxième comprimé, espérant que ça ne ferait pas une surdose, mais je faisais confiance à sara et je me doutais qu'elle avait du vérifier. Je la sens ensuite s'allonger contre moi et je la regarde un instant, un peu surpris puis finalement je me colle un peu plus à elle et referme les yeux, toujours légèrement tremblant. De temps en temps, je tousse un peu, mais je commencais à me calmer.

Je reste allonger contre Rivaul sans bouger, attendant qu'il s'endorme ou qu'il aille assez mieux pour aller jusqu'au lit. J'étais loin d'être assez forte pour l'emmener jusque là-bas.. surtout dans mon état présent.
Je le surveille en caressant tour à tour ses cheveux ou son visage. J'espère ne pas le déranger en faisant cela..
Je touche de temps en temps son front pour vérifier la température.
J'espère que la couverture et la température de mon corps le réchauffe assez... Bref je me pose mille questions en m'inquiétant de sa santé..

Je reste chaud malgré tous les efforts de Sara et continue de tousser un peu aussi. Au bout d'un moment, je rouvre les yeux et regarde Sara. Bien que fatigué, je parvient à lui parler.

"Découvre moi Sara...pour faire baisser la fièvre...je ne dois aps être couvert et au chaud. Ca ne marche pas."

J'avais lu ça dans un livre de médecine emprunté dans la bibliothèque du lycée où j'étais. Je ne savais pas trop si ça marchait, mais j'avais pu constater lors de mes longs séjours à l'hôpital que c'était effectivement ce qui était fait. Découvrir le patient et si il y a une poche de glace à mettre sur son front, emballée d'un linge, ne pas hésiter.

(lol maintenant c'est plus moi la médecin mdr)

"Mais tu vas trembler si je te découvre..."

Finalement j'optempère et enlève la couverture. Puis je vais chercher le tissus que Rivaul m'avait mis sur le front pour faire baisser ma fièvre quelques heures plus tôt et le mouille avec de l'eau fraîche. Puis je reviens pour lui mettre sur le front. Je m'asseois à côté de lui pour éviter qu'il est encore plus chaud et continue à passer le linge sur son visage et son cou.

(lol ben infirmière ça aide Xd)

Je lui souris un peu pour la rassurer, pour fermer tomber la fièvre, c'était le seul moyen et le plus simple qu'on avait. Je la laisse ensuite me découvrir sans bouger. C'est vrai que j'avais froid, mais bon tant pis...je l'avais cherché en quelques sortes non ? Heureusement Sara est toujours près de moi. Sa présence me réchauffe le coeur. Elle m'humidifie avec du froid pour aider la fièvre à tomber...humidifier...?

Sara...tu aurais un verre d'eau ?"

J'opine de la tête, la gorge trop serrée pour pouvoir parler. Je partis donc chercher une verre d'eau après avoir embrassé Rivaul sur la joue. En général j'avais toujours peur pour mes patients. Juste une frénésie plus perspectible, un léger mal de ventre quand c'était plus grâve.. Mais là ce n'était pas un simple patient.. C'était l'homme que j'aimais qui ne guerissait malheureusement pas immédiatement comme par magie. Je ramenais le verre d'eau et lui tendis en me mettant un autre coussin derrière lui pour qu'il se relève un peu.

Je souris doucement à Sara avant de refermer les yeux et d'attendre qu'elle revienne avec le verre d'eau. Je respire toujours un peu difficilement; Pas étonnant avec cette bronchite qui avait du bien encombrer mon coeur en plus de la maladie que j'avais déjà. Je tousse de nouveau, un peu moins fort cependant mais cette toux fait revenir une douleur un bref instant. Je rouvre les yeux et voie sara là avec le verre d'eau. elle me redresse un peu et je bois doucement.

"Sara...si jamais on nous découvre tous les deux..."

Ma gorge se ressere encore un peu et mon ventre se tord.

"Oui.. Je sais.. Mais qu'est ce qu'on peut y faire à part être prudent ? Je ne peux pas m'arrêter de t'aimer même si ça peut se revéler dangereux pour nous deux.. Je peux perdre ma place ou bien plus.."

Je pensais alors aux tortures et expériences.. Je ne savais pas si j'y survivrais aussi bien que Rivaul ou Charlie.. Je ne pense pas être aussi forte.

"Mais te perdre serait pire que tout... Je préfère tout perdre et rester à tes côtés que d'avoir tout ce que je désire sans toi..."

Je tousse de nouveau et soupir un peu, tentant de reprendre mon souffle après cela. J'avais cependant écouter Sara et souris doucement à la fin de ce qu'elle dit. Je me met sur le côté et me resserre de nouveau contre elle, j'avais besoin de ce contact sur ma peau, même si cette position faisait que je respirais moins bien que demi assis, ce qui était tout à fait logique.

"Je t'aime...et je ne veux pas te perdre moi non plus. j'ai trop besoin de toi pour continuer..."

J'entoure Rivaul de mes bras et caresse son visage comme pour connaître les moindres plis, couleurs et différences de sa peau. Je l'embrassais alors en souriant quand j'entendis ses paroles. Puis je gardais le silence un moment en le regardant.

"Tu ne vas pas arriver à t'endormir dans cette position monsieur le malade."

» Le malade imaginaire?