Dark Charlie the return ! (P.V : qui veut me consoler ?mdr)

« Il n’est pas mort… Il n’est pas mort… Il n’est pas mort… Ce n’est pas vrai… »

Elle caresse son visage depuis longtemps froid comme si elle essayait de le réchauffer.

« Dors bien. Après ton réveil on ira dehors. Il fait beau. On pourra aller se baigner si tu veux Jack ? Dors… Mais il faudra te réveiller… »

Elle entendit quelqu’un marcher derrière elle, se rapprocher…
Elle se leva très lentement, tâchée de sang.

« Non ! Ne bougez pas ! Vous n’avez pas le droit ! Vous allez lui faire mal ! Partez ! Je vous interdis de l’approcher !!! »

Elle ne criait pas. Elle hurlait. Un hurlement sinistre, inhumain… Elle se tenait la tête. Sa tête qui bourdonnait de mots, de phrases incessantes… de mensonges.
Elle avait mal, elle souffrait. Elle entendit les autres reculer sous ses cris. Elle arrêta tout mouvement. Elle descendit ses mains le long de son corps et leva la tête vers eux. Puis rit, rit d’un rire de fou, d’un rire anormal, d’un rire triste, déchirant comme les pleurs d’un enfant.
Mais cette folie-ci cessa elle-aussi. Et la colère arriva. Une colère mortelle, contre le monde entier et plus encore.
Une chaise. Elle l’a prit et leur lança dessus. Elle aurait voulu les blesser, leur faire mal, les tuer… leur montrer comment elle souffrait, comme c’était insupportable…
Elle prit un vase. Une main lui tint fermement le poignet. Elle frissonna : cette main était glacée.

« Chérie allons nous balader je suis réveillé ! »

Dit une voix enjoué dans son dos. La voix heureuse qui appartenait au même corps que cette main si froide, cette force brutale qui la serrait toujours plus fort…
Elle se retourna lentement. Elle n’en avait pas envie. Il était assis sur le canapé. Sa tête s’était arrêtée de saigner. Il souriait.
Elle voulue reculer mais elle ne put. Il la tenait. Sa joue droite était comme arrachée. On voyait la chair et les dents…

« HEUUHHH !!!! »

Je suffoquais en me réveillant en sursaut de cet horrible cauchemar que je faisais continuellement. Je crois que j’avais envie de faire ce cauchemar car malgré les sueurs, la peur, le malaise qu’il m’entraînait, je pouvais voir et entendre Jack… Maintenant j’avais trop peur d’oublier le son de sa voix.. d’oublier son suicide… de l’oublier..

portant sa large cape Conrad déambulait dans les couloirs comme un fantôme depuis son arrivée ici; ne faisant qu'errer à la recherche de paix et de tranquilité.
il passa dans le couloir quand il entendit des bruits étranges, venant de derrière une des nombreuses portes de ce couloir.
il se colla à la porte pour tenter d'écouter ce qu'il se passait; la curiosité fut forte, bien plus que son envie de calme.
il poussa légèrement la porte de manière à voir ce qu'il se passait, dans son esprit il craignait fortement que tout ceci ne soit qu'un cauchemar; il craignait qu'en ouvrant cette porte il reverrait la mise à mort de sa soeur maisi l ne pouvait s'empêcher.
il du se baisser pour passer par la porte, rien dans cet endroit n'avait été conçu pour un colosse tel que lui; sans un bruit il observa ce qui se passait

(Désolé Shawn mais je ne voulais pas qu’elle rencontre son frère tout de suite)

Je sursautais en sortant de sa torpeur. Les images, les sons… tout mon cauchemar me hantait encore et m’hanterait plusieurs heures après.. comme chaque fois que je le ressassais.
Un homme venait d’entrer en trombe par la porte de ma chambre et sortait déjà en se confondant en excuses. J’eus juste le temps de le voir qu’il était déjà partit. Son visage me rappela quelque chose mais je n’arrivais pas à me souvenir ni où ni dans quelle circonstances j’avais pu le rencontrer…
Mais mes réflexions s’arrêtèrent une fois de plus. Cette fois ce n’était pas un jeune homme qui était entré : c’était un géant.
Je crus que c’était Death qui était enfin venu me tuer et bizarrement je ne cris pas malgré les souvenirs qui remontèrent à la surface… viol, agressions, brûlures…
Ce vieux tic revînt : je mis sans m’en rendre compte ma main sur mon ventre.
J’avais peur… pas peur de mourir car cela je l’espérais mais peur de souffrir et de devenir folle… peur d’être torturée mais pas tué…
Je reculais quelque peu toujours recroquevillée dans mon lit. J’entendais déjà le rire sadique de Death et sa voix si froide me dire : « Alors ? Madame la vaillante, la justicière, la sale petite pute a peur du grand méchant loup ? Ahah !! »

Conrad se redressa et observa la salle plongée dans la pénombre; son regard croisa celui de la jeune femme et il pu y lire quelque chose qu'il ne connaissait que trop bien, la peur.
il détourna les yeux d'elle en baissant la tête; un élan de colère se fit sentir en lui, il détestait être regardé avec crainte.
il essaya d'articuler quelque chose mais il avait toujours beaucoup de mal à parler, il n'en avait pas vraiment envie.
il fit un pas en arrière en voulant sortir de la chambre mais se cogna contre le mur en oubliant de se baisser.

" ne..r..."

il n'arriva pas à former une phrase, il se frotta la tête et donna un grand coup dans la porte qui failli sortir de ses gonds sous le choc; le jeune homme était visiblement du genre colérique.
il se pencha pour passer et s'en aller

Il n’avança pas, il ne frappa pas, il ne cria pas… Il se contenta de reculer… reculer ?!
Il bredouilla une phrase que je ne compris pas mais je sentis sa colère, colère inexpliquée.
Ce n’était pas Death. Je m’étais trompée. Mais déjà l’inconnu se cognait la tête contre le haut de la porte et y donna un coup de pied rageur. Je sursautais à nouveau, ne disant toujours rien, ne sachant que faire. Puis il baissa la tête et sortit. Je ne savais si je devais l’en empêcher ou non. Tout mon corps me disait qu’il était grand, fort, et en colère et que je devais avoir peur.
Mon corps craignait pour sa peau.
Mais ma tête… Ma tête, cet osmose de sentiments contradictoires, de phrases non-dites, d’images horribles… et mon cœur qui n’en était plus un… brisé, meurtri, recoller et recasser tant de fois… il ne battait plus.
Ma raison et son opposé n’avais plus envie de se battre pour survivre ici… Trop de temps à souffrir… pas assez à vivre. Et cette colère incessante qui me rongeait les entrailles sans que je puisse y mettre un terme ma fit me lever et courir jusqu’au couloir. Drapée dans mes couvertures que j’avais emmené avec moi inconsciemment comme pour me protéger, (un bouclier de tissu… ?) je me mis à parler, à m’adresser vraiment à quelqu’un dont j’attendais réellement quelque chose.

« Ne pars pas… »

Pour un début c’était bien. Pour qu’il me tue, ça laissait à désirer…

il avait commencer à s'en aller, presque à fuir même ce regard qui lui faisait si mal au coeur; malgré lui il se rappelait ce qui l'avait conduit ici, le regard des gens appeurés ou moqueurs alors qu'il n'était pour eux qu'un monstre de foire.
il bouillonait de rage sans savoir quoi faire pour se calmer; il avait envie de briser quelque chose, de détruire sans pouvoir se résoudre à céder à ses pulsions, se torturant lui même.
une voix féminine le figea sur place, 3 mots qui le perturbèrent dans ses pensées.
il se retourna lentement, son regard inquiet se posant sur la jeune femme; ses yeux verts étaient si clairs que dans la semi pénombre ils semblaient luisant.
la jeune femme se tenait devant la porte de sa chambre, enroulée dans sa couverture à le fixer.
il ne sut que faire, hésitant entre fuir et rester sur place
il resta silencieux à l'observer

Conrad restait silencieux, le regard que lui lançait la jeune femme avait changé mais néanmoins elle ne lui disait rien, à croire qu'elle l'avait arrêté pour mieux pouvoir observer le géant.
il baisse la tête et fit demi tour, reprenant son chemin; fuyant cette personne persuadé qu'elle allait maintenant se moquer de lui

( dsl ptit post mais je vois pas quoi ajouter...il est muet ^^ )

"Je... je m'apelle Charlie.."

Je ne savais plus quoi faire pour ne pas qu'il reparte... Je pensais que le frapper tout de suite n'était peut-être pas la meilleure idée même pour qu'il tappe assez fort pour me tuer... Je devais d'abord voir s'il en était capable et trouver ses points faibles.
Après je n'aurai plus qu'à tester sa patience...
Espérant qu'il n'en ai pas.

il s'arreta à nouveau en l'entendant se présenter.
il se retourna à nouveau en l'observant, pourquoi est ce qu'elle lui parlait ? pourquoi se présenter ainsi ?

" c..co.."

il secoua la tête

" ...conrad..." bafoua t'il

il hésitait sur ce qu'il devait faire; il approcha à nouveau d'un pas; n'étant pas très loin d'elle il ne fallu pas longtemps avant qu'elle ne soit obligé de lever les yeux pour le regarder