Rencontre avec la psycologue

Je ne savais aps trop si c'était obligatoire ou non, mais bon, dans le doute, autant aller voir la psycologue tant qu'on me le demandait, ça me permettrait d'avoir la paix ensuite. J'arrive donc dans le couloir où se trouve le bureau de la psycologue et une fois devant la porte, je m'arrête et l'observe pendant un moment sans rien faire. La motivation me manquait, mais bon...une fois fait, ce ne serait plus à refaire.
Je soupir et toque à la porte de la psycologue soupirant un peu pour me calmer. Je ne comprenais pas trop pourquoi j'étais tellement énervé, ça ne m'arrivait pas en général ce genre de chose...alors pourquoi là ?

Summer était en train de regarder entre les stores de son bureau, dehors le temps était plutôt bon, pour un mois de janvier, elle avait vue sur le jardin, elle aimait regardé les gens passaient, mais quelqu'un toqua à la porte, ca l'a fit trés vite revenir à la réalité

*Allez au boulot!*

"Vous pouvez entrer, c'est ouvert"

Prenant mon courage à deux mains, j'ouvre la porte du bureau et entre dans la pièce. Je la referme doucement derrière moi et reste face à la femme que je découvre alors pour la première fois. Je reste silencieux un moment, en l'observant, me demandant si elle était du genre dansgereux ou pas cella là. Je devais parano ma parole.
Je reviens un peu sur terre et reste debout, face à son bureau.

"Bonjour...Rivaul Coras...je viens d'arriver il y a quelques jours."

Il n'y avait aps vraiment de vie dans ma voix. J'étais encore remué par ce qui s'était passé cette nuit. La chambre du gar que j'avais réduite en bouillie pour ainsi dire, les coups qu'il m'avait donné, non sans raison finalement etensuite, cette nouvelle rencontre avec Sara...enfin le médecin quoi. Là beaucoup de choss s'étaient passées...trop peut être. Mais alors que pour la première fois je tombais amoureux, je comprenais aussi qu'elle risquait d'être inaccessible. Elle était finalement sortit de son bureau sans rien ajouter, me disant seulement qu'elle ne pouvait pasm'expliquer les raisons de son hésitation. Je n'en avais pas fermé l'oeil de la nuit et c'est sans odute pour cette raison que de jolie cernes se dessinaient sous mes yeux.

Summer regarde entrer le jeune homme, qui avait l'air comme fatigué, un peu perturbé ou tout ça en même temps peu être, en tout cas elle en serait un peu plus dans un instant..

"Bonjour Rivaul ! Tu peux t'asseoir.. je suis Summer "

Elle ouvre un dossier et le regarde un moment lui laissant le temps de s'asseoir

"Oui effectivement tu es là depuis peu"

Elle pose les mains sur son bureau

"Alors dis moi Rivaul, de quoi voudrait tu parler?"

Je regarde la jeune femme et m'asseois sur la chaise comme elle me l'a demandé. Je reste assis le temps qu'elle termine de regarder ce qui doit être mon dossier. Au souvenir de ce que j'y avais lu en entrant en douce dans le bureau de la directrice, je sentais uncertain énervement me gagner, de la rage presque. Ils me disaient fou...non mais sans blague...n'importe quoi. J'essaie cependant de me contrôler pour pouvoir parler normalement à la psycologue.

"Je sais pas trop...mon dossier vous plaît ?"

et voilà, j'étais de nouveau amer, je n'avais pas pu m'empêcher de sortir cette phrase.

Summer ne peut s'empêcher de laisser échapper un sourire, un dossier c'était un dossier! Avec ou sans ces complications, elle n'avait pas de classement spéciaux, elle le prennait comme il venait

"Je ne sais pas si c'est le bon mot "plaire", ce ne sont que des mots tout ça vous savez, je préfére avoir la personne en face de moi"

Il n'avait pas l'air trés à l'aise, comme si on l'avait obliger à venir içi , il n'avait pas l'air d'aimer le psycologie.

"Si on commençais par...ton arrivé a Prison Fear, je t'écoute"

Je la regarde et reste immobile et sans rien dire, ne prononcant pas même une parole sur ce qu'elle venait de dire. Ouais...bon dans ce cas, je pourrais peut être m'entendre avec elle. enfin on verrait bien. Je me gratouille discrètement et brièvement du côté de mon oeil gauche. Le pansement que j'avais encore dessus me démangeait un peu. Surement le collant du sparadrap. Enfin inutile de repousser plus loin ce que j'allais devoir lui dire. Je commence donc à parler d'une voix monocorde, comme si ça m'était égale.

"Je la qualifierais de catastrophique...mes parents adoptifs m'ont déposés ici et m'ont emmené à l'entrée pour pas que je parte...puis ils ont insulté mes vrais parents et j'ai commencé à me battre avec mon père adoptif."

Je reste toujours impassible, mais l'issue du combat qui avait eu lieu devait être prévisible. J'étais maigre comme un clou, ne mengeant pas du tout à ma faim et sautant énormément de repas depuis plusieurs mois à rpésent.

Summer regarde Rivaul, il est perdu, surement à cause de ses ennuis de famille, quand l'arrivé de parents adoptifs arrivent dans votre vie, ça boulverse tout, surtout quand les parents se mêle, tout ce mélange, et tout forme, des tensions, des jalousie, des disputes..voir des violences, et comme Rivaul sans doute, il pense que tout est de leurs fautes et il tourne mal..

" Pourquoi pensé vous qu'il vous ont mis içi? Pour vous punir? Pour au contraire vous faire avançer? Quels sont vos relations avec vos parents et vos parents adoptifs? J'ai besoin de savoir pour qu'on puisse avançer vous et moi"

Je lève mon oeil vers la psychologue et l'observe sa&ns un mot alors qu'elle semble plonger dans une certaine réflexion. Je soupir bientôt à ses mots et baisse une nouvelle fois la tête, fermant un peu les yeux.Je reste silenceiux un temps, sans bouger ni parler, quelques minutes passant, puis de nuveau ej me met à aprler, sans regarder la psy.

"Ils ont pas besoin de me mettre ici seulement pour me punir, ils savent très bien le faire tout seul ça...C'est difficile avec eux...ils ont déjà deux enfants, un peu plus grands que moi, deux garçons. Ces deux là me détestent depuis le début...ils se sont toujours arrangé pour que je sois haïs de tout le monde à l'école et à la maison ils me fotn accuser de tout. Ces gens chez qui je vis...je les considère même pas comme mes parents malgré le temps qu'ils m'ont déjà...ils m'ont mis ici pour se débarasser de moi, c'est tout..."

Je soupir un peu avant de continuer.

"Quand à mes vrais parents...je les aimais énormément...et je les aime toujours d'ailleurs. On était bien tous ensemble avec ma soeur et eux...c'était génal cette époque...mais ils ont eu un accident et ils sont morts. J'avais 4 ans à l'époque."

Summer l'écoute, son histoire est une histoire qui revient souvent malheureusement, souvent dans les prisons..

"Je suis sûre, que ca ne peut vous faire que du bien de vous séparez d'eux un moment, pensez à un renouveau dans votre vie Rivaul, Il faut vous reconstruir, l'avenir vous attend"

Elle lui sourit

Je la regarde et secoue doucement la tête en signe de négation. Je la regarde ensuite de nouveau, un air un peu moqueur sur le visage.

"Vous n'avez pas l'air de comprendre. Je ne reverrais pas mes parents adoptifs. Ce gar m'a dit adieu, il y a pas besoin d'être ps pour savoir ce que ça veut dire, mais entre nous je m'en fiche...je dois même dire que ça m'arrange."

Je soupir un peu pour me calmer.

"Combien de temps on nous garde ici en général ?...et qu'est-ce qu'on est sensé faire ?"

Elle se léve et se dirige vers la fenêtre, puis elle se tourne vers lui

"Je comprend trés bien, je n'est pas le droit de juger votre pére adoptif, aucun avis personnel, oubliez-le ca vaut mieux pour vous, vous avez besoin d'avançer et d'oublier le passé"

Elle revient vers le bureau mais reste debout

" Pour repondre à vos questions, je serais direct, je viens d'arriver, donc je n'en est aucune idée..mais seulement une chose que j'ai remarqué chez vous Rivaul, vous savez trés bien ce que vous avez à faire, c'est juste que vous avez peur, c'est une question de temps et d'envie de vous en sortir"

Elle le regarde

"Vous vous voyez ou, disons dans une dizaine d'années?"

Rivaul ne se rendait même pas compte qu'il répondait tout seuls à ses interrogations, il sait ce qu'il veut, mais il a besoin de se l'entendre dire.

Je regarde la femme se lever et aller vers la fenêtre. Moi aussi j'aurais bien regardé dehrs. J'adorais la nature, ce n'était pas nouveau. Elle revient ensuite pour me répondre mais ne m'aide guère plus au final. Je la regarde d'un air interrogateur avant de hausser doucement les épaules à son ultime question. de la peur, de l'envie ?...peut être oui, en tout cas ça ressemblait pas mal à ce que je resentais et j'avais mes raisons, sans nul doute, d'ailleur cela, elle ne le remettait pas en cause. Je réfléchis un cours instant en la regardant de mon oeil, l'autre toujours bandé et soupir un peu.

"Je ne sais pas trop encore...mais je sais avec qui et si possible....j'aimerais que ce soit dehors...dans la nature...ou encore...en train d'aider les autres."

Car c'était là ce que j'avais toujours voulu faire. Aider les autres. Je connaissais bien des souffrances par mon expérience et j'étais sûr que cela pourrait aider d'autres personnes...sauf que je ne savais pas comment. Quand à avec qui...la question en se posait même pas. J'avais Sara dans la tête et même si elle était médecin et moi un simple petit emmerdeur, je ne pouvais nier ce que je resentais pur elle.

" Le principal est que vous vous voyez un avenir, c'est déja un bon point!"

le regarde

"Rien n'est perdu, içi commence votre nouvelle vie, dans le présent, il faut oublier le passé, si vous aimez aider les autres alors faites le dés aujourd'hui"

lui sourit

Summer trouvait Rivaul, plutôt positif dans sa façon de voir les choses et c'était une bonne chose.

Je regarde la psychologue et acquiesse doucement à ce qu'elle me dit. pourtant je savais que rien n'était aussi simple. Je soupir un peu au bout d'un moment. un grave problème allait se poser, c'étauit certain, et si il n'était aps possible de le résoudre, je savais que je n'aurais plus envie de rien... et surtout aps de continuer de vivre dans de telles conditions. Après longue hésitation, je décide d'en fair part à la psychologue.

"En fait...pour que tout ça fonctionne vraiment, il faudrait que...enfin voilà. J'aime quelqu'un mais...je ne pense pas qu'on puisse être ensemble...Et je me voie mal contiuner sans cette personne."

Et le voilà qui se mit à parler d'amour, un sentiment étrange l'amour,On le veut,Il nous donne des ailes, il fait peur, il fait mal , il fait se sentir quelqu'un d'autres ..Autant de sentiment qui s'oppose et pourtant, et si c'était ça la raison la plus flagrante du mal être de Rivaul, c'était bien possible

"Vous êtes si différentes d'elle pour qu'elle ne puisse pas vous aimer, vous lui avait dit? Peut être que c'est vous seul qui pensez ça.. vous n'avez pas à vous sous estimer"

Elle continue de la regarder, parfois les gestes trahisser les pensées.

Je la regarde et finis par baisser la tête.

"J'ai toujours été très différent de tout le monde...personne ne m'a jamais aimé. Mes parents adoptifs m'ont pris pour mon argent...et mes frères par adoption me faisaient haïr de tout le monde à l'école...je en sais même pas ce que c'est que d'avoir des amis, faire confiance aux autres...je suppose que ce n'est pas quelque chose que vous pouvez comprendre."

Je lve un peu mon oeil vers elle avantde baisser de nouveau la tête.

"Je lui ai fait comprendre ce que je resentais pour elle...mais ce que nous resentons l'un pour l'autre...c'est interdit."

Summer était un peu furieuse, pourquoi quand on avait pas eu la même vie , on ne pouvait pas comprendre?

" Si, je peux vous comprendre, même si je ne l'est pas vécue, ça ne m'enpêche pas de rester humaine, vous savez Rivaul"

Elle lui fait un petit sourire

" Ne baissez pas la tête , je ne suis pas là pour vous jugé..pourquoi votre amour est-il interdit?"

Je relève la tête brusquement et regarde la psychologue d'un air plus froid que jusqu'alors. pourquoi notre amour était interdit ? parce que jamais il ne serait compris ici, mais ce ne sont pas ces mots là qui sortent, même s'il aurait mieux valu.

"Parce que cette femme est médecin et que je ne suis qu'un jeune imbécile à qui on a mit une mention fou et déséquilibré mental profond dans son dossier !"

" Alors c'est à vous d'inverser les rôles, vous n'êtes que le miroir de vous même, c'est vous qui vous faite voir aux autres de cette facon, c'est à vous de faire comprendre que vous n'êtes pas ce qu'il disent sur votre dossier!"

Elle continue, restant calme, mais montant un peu plus le ton

" Vous ne vous sentez pas à la hauteur, mais si vous ne la mériter pas, pourquoi elle , elle vous mériterez..car elle est médecin? C'est une femme avant d'être une médecin.."

"Le problème ne vient ni de moi...ni d'elle malheureusement. Mais plutôt des autres. Jamais ils ne permettront qu'on reste ensemble ici si tout ça est dévoilé au grand jour."

Je soupir un peu et détourne la tête sur les étagères emplis de bouqins en tout genre. Je reste un instant immobile à les contempler sans réellement les voir, puis me tourne de nouveau vers elle.

"Je ne sais pas si vous...ovus me voyez comme ils le disent sur mon dossier. Mais si le fait d'avoir été muet plus d'un an et d'être resté sans cesse enfermé peut me faire voir comme fou....peut être qu'il vaut mieux mourrir tout de suite."

Elle sourit à Rivaul

"Ne connaissez vous pas le dicton, "pour vivre heureux, vivons cachés".. vous savez beaucoup de monde içi ne respecte pas les régles..surtout en amour, il suffit d'être discret"

Puis elle regarde son reagard qui se pose sur les étagéres, elle se léve et passe sa main sur les livres en baissant la tête puis le regarde

"Non bien sûr que non, je ne vous vous pas comme ça..j'ai connue une petite fille qui est rester muette 5 ans..alors vous voyez"

Elle reprend ses esprit et atrappe un livre

" Vous aimez lire?"

Je souris faiblement. Oui je connaissais ce dicton, mais personnellement, je n'y avais jamais vraiment cru. Les dictons étaient enclins de bonne paroles, mais dans la réalité, la plupart n'étaient qu'utopie. J'acquiesse cependant doucement. On resterait caché de toute façon, on aurait certainement pas le choix.
J'écoute le reste de ses mots...Oui muette...mais les autres n'étaient sans odute pas là pour lui rappeler qu'au fond, elle était seule. En dehors de Sara, je n'avais pour le moment personne et finllement, c'était peut être cette solitude que j'avais du soutenir depuis mes 4 ans que je supportais aussi mal.
Je la voie alors un livre à la main lrosque je redresse de nouveau la tête pour la regarder.

"Oui...beaucoup même je dois dire..."

Je pense alors au bac...allez savoir pourquoi.

" Et quel genre de livre..le monde des livres est tellement immensse"

Elle sourit et regarde l'étagére, puis redevient plutôt neutre

" La lecture est une des plus grandes sources de connaissance, c'est bien dommage que ça se pert"

Elle se tourne vers lui

" Je vous fais confiance Rivaul, je suis sûre que vous trouverez bientôt votre voie, vous êtes intelligent et loin d'être fou"

Je la regarde en fronçant un peu les sourcils.

"Quel genre de livre ? et bien enfait...euh...je ne me suis jamais réellement posé la question...Jusqu'à ce que j'arrive ici, je lisais surtout mes livres de cours...mais en dehors de ça, j'aime beaucoup les thriller, les policiers, les aventures, l'eau de rose aussi...en fait je crois qu j'aime à peu près tout. J'ai aussi lu des ouvrages philosophiques et des livres médicaux...beaucoup même dans ce domaine."

Je souris un peu gêné de m'être autant étalé d'un coup. Je baisse un peu la tête pour ne aps trop la regarder.

"Je...pardon...Merci pour vos paroles...je crois bien que c'est la première fois qu'on me dit ça."

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