Malade [P.V]

Je soupir doucement en sentant ses gestes si doux sur ma peau. C'était vraiment agréable. je lui suris faiblement et l'embrasse doucement au passage, y arrivant à peu près malgré le manque d'air que je resentais. Ben oui, je le resentais.

"C'est possible...mais tant que je suis avec toi, tout va bien."

Je tousse de nouveau un peu et me laisse parcourir par un frisson.

Je souris un peu plus faiblement maintenant mon inquiètude de nouveau montée d'un cran.

"Oui mais je ne guéris pas ta toux en te touchant. Tu arriverais à aller jusqu'au lit avec mon aide maintenant ?"

Je fronce les sourcils en le regardant tousser. Son état de santé allait mettre un moment à s'améliorer..

Je souris un peu à sa remarque. C'est vrai que c'était dommage, ça m'aurait bien arrangé pour le coup. enfin tant pis, il allait falloir faire avec. je la regarde un isntant puis regarde le lit, comme jugeant de la distance à aprcourir. je fronce un peu les sourcils avant de regarder de nouveau Sara.

"Si tu peux m'aider à aller jusque là bas...peut être oui...enfin je crois."

Je lui souris un peu. Je savais que ce n'était pas très précis, mais je ne pouvais guère faire mieux.

J'écoute sa réponse puis regarde moi aussi la lit.

"On va essayer."

Je souris et me relève un peu pour m'asseoir. La phrase que je venais de prononcer avait plusieurs significations tout d'un coup.. Une métaphore de notre relation ? Des risques à prendre aussi..
Tout ça valait le coup.. il suffisait de se jetter dans la mélée et de se battre.. Comme quand on est malade..

Je lui souris doucement et me redresse lentement, mes bras manquant un peu de force pour bien me maintenir un peu à la verticale le temps qu'elle me rattrape, mais bon, je devais tenir, ça allait la rassurer et puis, il le fallait bien. Je tousse de nouveau un peu, détournant alors la tête un instant. Puis je regarde de nouveau Sara.

"Je crois que ça va aller...on peut y aller."

Je me lève moi aussi et regarde un instant Rivaul inquiète. puis je réagis enfin et viens le soutenir pour l'aider à marcher jusqu'au lit.

"Voilà.. ça va aller.."

J'avais peur que sa toux ne s'agrave encore sur le sol froid de la chambre.. Surtout que si le lendemain il avait encore moins de force j'aurai dû aller chercher de l'aide pour l'emmener dans l'infirmerie et on aurait découvert notre relation..

Je lui souris un peu et commece à me relever grâce à son aide. Tenant à peu près sur mes jambes bien flageolantes cependant, je parviens à aller jusqu'au lit grâce à l'aide de Sara. Au fond de moi, je ne pouvais m'empêcher de prier dans l'espoir que personne ne vienne voir Sara, car si on nous découvrait...Je regarde Sara, une lueure inquiète dans le regard puis je lui souris pour ne pas l'inquiéter. Elle aussi avait besoin de repos vu qu'elle était malade. Je m'allonge enfin dans le lit, toussant une nouvelle fois et je ferme les yeux avant de les rouvrir pour regarder Sara.

"Et toi comment tu te sens ?"

On arrive enfin sur le lit où Rivaul s’allonge. Je vois qu’il referme les yeux après sa quinte de toux et je m’empêche de lui demander pour la quinzième fois si il va bien. Non il ne va pas bien Sara ! Il est malade réfléchit ! Je m’allonge à côté de lui sous la couette car je commence à avoir un peu froid. Il doit être environ minuit l’air se refroidie sûrement dehors. Je l’observe moitié fronçant les sourcils moitié un regard tendre et je souris quand il rouvre les yeux.

« ça va. »

Comme on se protège bien tous les deux. L’un va mal et sourit l’autre s’inquiète et sourit. Et vice versa.

Je regarde Sara, me demandant si elle allait vraiment bien. Je pense qu'elle faisait beaucoup d'effort pour s'occuper de moi. Halla, j'aurais mieux fait dene pas venir la voir aujourd'hui et de me reposer un peu, ça lui aurait évité de la fatigue supplémentaire à s'inquiéter. je ne peux cependant m'empe^cher à présent de lui sourire un peu. J'étend fébrilement mon bras pour prendre la couverture et nous en recouvrir correctement. J'embrasse alors doucement Sara sur sa main la plus proche de moi.

"Si on va tous les deux bien, tout est parfait."

(désolé pour cette longue abcsence je ne sais pas si je pourrais avoir internet très souvent et je pense tuer ou faire disparaître mes personnages au moins pendant 6 mois)

Je souris à sa phrase. Non nous savions très bien tous les deux que aucun de nous n’allaient bien et donc ce n’était pas parfait.. Et pourtant en le regardant et en sentant la douce chaleur sur ma main qu’il avait embrassé je ne pu que penser que c’était vrai : tout était parfait.

« Tu es parfait.. Tu ne peux que rendre les choses que tu entoures parfaites.. Tu les illumines. »

( hj:

oh non....bon je pris pour que tu puisses revenir)

Je souris à ce qu'ele me dit. Que de compliments pour un jeune imbécil tel que moi. Je me serre un peu plus contre elle et ferme les yeux, murmurant doucement au creux de son oreille.

"Je pense que le sujet le plus parfait des deux c'est toi...mais quoi qu'il arrive, nous sommes un."

Je me blottis un peu plus dans ses bras encore et finis par m'endormir bien vite quelque temps après.

Je souris moi aussi puis le regarde s'endormir peu à peu. Je me sens bien collée à Rivaul et la douce chaleur qui émane de son corps ainsi que sa respiration régulière commence à me rendre somnolente. Je m'endors finalement un sourire aux lèvres dans les bras de l'homme que j'aime.

Je me sentais bien, collé à la femme de ma vie, dormant paisiblement, et croyez moi, c'était rare, dans ses bras. Quand j'ouvre les yeux un peu plus tard, je vois qu'elle s'est endormie et souris un peu. J'étais encore fatigué et je sentais que la fièvre était revenue après ces quelques heures de repos. Le médicaments ne faisaient plus effet alors c'était sans doute normal. je frissone légèrement mais me retient de tousser pour ne pas réveiller mon ange. Je referme alors un peu les yeux, attendant qu'elle se réveille.

Je me réveillais quelques temps après Rivaul. J'allais beaucoup mieux mais j'avais peur de rouvrir les yeux.. peur d'avoir rêvé...
Pourtant je sentis contre ma peau une autre peau qui me réchauffait...
Je me risquais donc à bouger mes mains à l'aveuglette pour savoir près de qui j'étais -ou quoi ? une pelluche collée au radiateur ?- mais ce n'était pas un rêve ! Je sentis sous mes mains le visage que j'avais tant regardé, observé, touché et que j'aimais tant...
Rivaul.
J'ouvris les yeux et lui souris. Je me levais légèrement pour l'embrasser en lui caressant le front et la joue.
Mais cet instant de réveil tout à fait paradisiaque fut de courte durée car très vite je remarquais que le chaleur de son corps était en réalité trop élevée.

"Rivaul ? ça va ?"

De petites rides sur mon front se formèrent aussitôt laissant apparaître mon inquiétude.

Peu de temps après mon réveil à moi même, je sens Sara bouger près de moi. Je souris doucement. La fièvre n'allait pas m'enlever ces quelques instants de bonheur, ça c'était hors de question. J'ouvre un peu les yeux lorsque j'entend sa voix soudain inquiète et que sa main a cessé de me toucher doucement le visage. je la regarde un peu étonné d'abord puis lui souris tendrement, passant mes bras fébriles autour de son cou pour l'embrasser doucement. Je voulais enlever de son visage cette inquiétude qu'elle avait. Je la regarde ensuite.

"Ca va ne t'inquiètes pas...et toi ? Tu as bien dormi ? Comment est-ce que tu te sens ?"

» Le malade imaginaire?